Un enfant n’est pas un adulte en miniature. En voiture, la ceinture de sécurité n’est donc pas adaptée à sa morphologie et il a besoin d’être retenu dans un siège adapté. C’est pourquoi, avant d’atteindre la taille d’1m35, il doit obligatoirement être placé dans un siège auto.

 Une récente enquête révèle pourtant, qu’1 Wallon sur 5 n’utilise pas de siège pour transporter un enfant en voiture. Lorsque l’enfant est placé dans un siège, les problèmes d’utilisation sont également fréquents. Souvent involontaires, ces erreurs peuvent avoir un impact important en cas d’accident.

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Enfants attachés mais pas toujours dans un siège auto

Si les enfants sont souvent attachés en voiture, l’utilisation du siège auto n’est pas systématique. Parmi les Wallons amenés à transporter des enfants, près d’1 sur 5 (17%) déclare en effet ne jamais utiliser de siège auto et 1 sur 10 ne l’utiliser que pour certains trajets. C’est pourtant dans un siège auto qu’un enfant est le mieux protégé. Bien attaché dans un siège adapté à son poids et à sa taille, il court en effet 3 fois moins de risques d’être gravement blessé ou de perdre la vie.

 

Enlever le gros manteau : un réflexe indispensable

Le fait de ne pas utiliser correctement le siège peut aussi avoir un impact important sur la sécurité de l’enfant. On constate pourtant souvent des problèmes d’utilisation des sièges, comme du jeu dans le harnais dont les sangles n’ont pas été assez serrées, le siège qui n’est pas correctement fixé au véhicule, ou encore la ceinture placée sous le bras de l’enfant.

Les précautions à prendre pour assurer l’efficacité du siège ne sont pas non plus toujours effectuées. De nombreuses personnes n’enlèvent par exemple pas systématiquement le manteau d’hiver de l’enfant avant de l’attacher dans son siège.

Il s’agit d’un élément essentiel pour assurer l’efficacité des sièges à harnais. En cas de choc, l’épaisseur du manteau va en effet se tasser sous la pression des sangles qui ne vont plus coller au corps de l’enfant. Le risque qu’il soit expulsé de son siège est alors bien présent. Il est donc important d’enlever le gros manteau avant d’attacher l’enfant et éventuellement, de le placer ensuite par-dessus le harnais pour éviter qu’il n’ait froid.

 

Le manque d’informations souvent en cause

Ces mauvaises utilisations ne sont généralement pas conscientes ni volontaires mais principalement liées à une méconnaissance des règles et à un manque d’informations.

C’est principalement concernant le bon moment pour passer au siège de la catégorie suivante que les personnes interrogées ont le mois été informées. Certains parents ont ainsi tendance à changer trop rapidement de siège, par exemple lors de l’arrivée d’un second enfant, ou parce qu’ils ont l’impression que l’enfant n’est plus à l’aise dans son siège. Mais si ce nouveau siège n’est pas adapté à sa morphologie, l’enfant n’y sera pas correctement protégé.

Seuls 3 critères permettent en réalité de déterminer que le moment de passer au siège suivant est venu.

  • L’enfant dépasse le poids maximal prévu pour le siège ;
  • Sa tête dépasse du siège (le fait que les jambes de l’enfant dépassent n’a pas d’impact sur sa sécurité et ne justifie pas de changer) ;
  • Les sangles du harnais ne se placent plus correctement sur ses épaules.

Si l’une de ces 3 situations se présente, il est temps de changer de siège.

Achat en seconde main : attention à l’histoire du siège

Beaucoup de parents optent pour l’achat d’un siège auto en seconde main. Un choix qui peut aussi parfois augmenter les risques de mauvaises utilisations. Le mode d’emploi n’est en effet pas systématiquement fourni et les parents reçoivent peut-être moins d’informations.

Outre le fait de se renseigner sur l’utilisation correcte du siège, avant d’acheter en seconde main, il est aussi essentiel de se renseigner sur son histoire. Si ce dernier a été impliqué dans un accident, même un « accrochage » sans gravité, il est conseillé de ne plus l’utiliser. Après le choc d’une collision, le siège peut en effet présenter des microfissures qui remettent en cause son efficacité. Même si l’enfant n’était pas dedans au moment de l’accident, le système de fixation peut aussi avoir été endommagé. En pratique, il est quasiment impossible de voir à l’œil nu si un siège a subi un choc, il vaut donc mieux privilégier des membres de l’entourage et des personnes de confiance pour ce type d’achat.

En seconde main ou en magasin, il est aussi important de vérifier que le système de fixation du siège est bien compatible avec la voiture utilisée.

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