Somnolence au volant : adoptez les bons réflexes
Avec la reprise du travail en présentiel, le retour des sorties de week-end et les journées qui s’allongent, on peut avoir tendance à écourter les nuits ces dernières semaines. Sur la route, cela peut s’avérer risqué. A l’occasion de la journée internationale du sommeil ce 18 mars, l’AWSR veille à rappeler les bons réflexes à adopter pour éviter de s’endormir au volant .
Quels sont les risques ?
On estime que le risque de s’endormir au volant est 6 fois plus élevé pour un conducteur qui n’a dormi que 5 heures pendant plusieurs nuits consécutives par rapport à un conducteur ayant dormi 8 heures.
Les accidents liés à la somnolence sont souvent graves car le conducteur n’a pas tenté de freiner.
Des effets comparables à l’alcool
Les effets de la fatigue sur la conduite sont d’ailleurs comparables à l’alcool. Un conducteur qui n’a plus dormi depuis 17h court le même risque d’accident que s’il conduisait avec un taux d’alcool de 0,5 g/l de sang.
Comment se préserver ?
Adoptez les bons réflexes pour éviter de piquer du nez au volant.
- Mettez un point d’honneur à avoir une bonne hygiène de sommeil : l’accumulation de nuits trop courtes accroit le risque de somnolence.
- Si vous souffrez de troubles non traités comme des apnées du sommeil, vous êtres davantage sujet aux risques de somnolence. Mieux vaut consulter un médecin en cas de doute.
- Si vous prenez des médicaments, vérifier auprès de votre médecin ou pharmacien que ces derniers ne risquent pas d’avoir un impact sur votre conduite.
- Ne consommez jamais d’alcool avant de prendre la route.
Pendant un long trajet
- Montrez-vous particulièrement vigilant entre 2h et 5h et entre 13h et 15h car il s’agit des périodes les plus propices à l’endormissement. A ces moments-là, il vaut donc mieux confier le volant à un autre conducteur présent dans la voiture ou même prévoir de passer la nuit dans un hôtel et reprendre la route le lendemain.
- Evitez les repas trop lourds. Les glucides et les lipides favorisent la somnolence entre 1/2 h et 1 h après leur absorption.
Quand faut-il s’arrêter ?
Dès les premiers signes de fatigue. La difficulté à maintenir la tête droite, le regard qui se fixe, le besoin constant de changer de position, la tendance à se frotter le visage, les mains, le cou… sont autant de signes que votre corps vous envoie pour vous inciter à vous arrêter et à faire une pause.
Comment se remettre en forme ?
La seule solution efficace est de faire une courte sieste. Il est prouvé qu’une sieste de 30 minutes permet de diminuer significativement la somnolence et d’augmenter la vigilance.