Quelques chiffres

x8
Une route enneigée est 4 fois plus glissante qu’une route sèche. Une route verglacée l’est 8 fois plus.
90%
90% des informations nécessaires à votre conduite passent par la vue. Le brouillard est donc particulièrement dangereux, car vous percevez moins bien les distances et les obstacles sont masqués.
116 €
Si votre pare-brise, vos vitres latérales et votre lunette arrière ne sont pas totalement dégivrés, vous commettez une infraction du 2ème degré et vous risquez une amende de 116 €.
1 sur 20
En moyenne, en Wallonie, entre novembre et mars, 1 accident corporel sur 20 se produit sur une route verglacée ou enneigée.

Redoublez de vigilance

Faites particulièrement attention entre octobre et mars. Même si les accidents avec éblouissement par le soleil surviennent tout au long de l’année, on constate clairement un pic à cette période.

Au niveau des heures, vous risquez le plus d’être ébloui.e le matin, entre 6h30 et 7h30 en mars, et entre 7h30 et 8h30 en septembre-octobre. Pour le soir, entre 18h20 et 19h20 en septembre, octobre et mars.

 

En cas de chute de neige, limitez au minimum vos déplacements, surtout si la route n’est pas dégagée.

S’il y a du verglas sur la route, ne prenez la voiture qu’en cas d’absolue nécessité ! Les plaques de verglas sont difficiles à repérer et une fois dessus, vous aurez du mal à contrôler votre véhicule.

Comment conduire sans risque quand il y a de la neige et/ou du verglas ?

  • Sur une route glissante, vous avez besoin de plus de temps pour vous arrêter. Réduisez donc votre vitesse et allongez la distance de sécurité avec le véhicule qui vous précède.
  • Adoptez une conduite « douce ». Sur une route enneigée, l’adhérence est moins bonne et une manœuvre un peu trop brusque peut rapidement provoquer une perte de contrôle.
  • Anticipez. Plus vous freinez tard et plus vous risquez de ne pas pouvoir vous arrêter à temps…
  • Utilisez le frein moteur en rétrogradant pour faire ralentir votre véhicule. Cela permettra d’éviter que vos freins ne se bloquent et que votre voiture ne se mette à glisser.
  • Prudence lorsque les températures sont négatives, même si les routes paraissent dégagées. Des plaques de verglas peuvent toujours subsister sur la chaussée, particulièrement aux entrées et sorties d’autoroutes, sur les ponts et dans les virages.
  • Si votre véhicule se met à déraper, restez calme pour ne pas manœuvrer de manière brusque, ne freinez pas et n’accélérez pas. Regardez toujours dans la direction vers laquelle vous voulez aller plutôt que celle que vous voulez éviter. Les yeux guident en effet le volant dans la direction vers laquelle le regard porte. Fixez donc plutôt la sortie du virage que l’arbre qui se trouve le long de la route.
  • Vous devez vous déplacer régulièrement en hiver ? N’hésitez pas à opter pour des pneus hiver. Ce type d’équipement permet une meilleure adhérence sur les routes mouillées, enneigées et verglacées dès que la température descend en dessous de 7 degrés.
  • Vérifiez également que vos phares, feux arrière et essuie-glaces fonctionnent correctement et n’oubliez pas le grattoir pour pare-brise dans votre boîte à gants.
  • Laissez la priorité aux chasse-neiges et engins de salage, le dépassement n’est pas interdit mais fortement déconseillé.

La pluie peut considérablement réduire votre visibilité et modifier votre perception des distances. De plus, vous aurez plus de mal à dépasser, à cause de l’eau projetée par les autres véhicules. Sans parler de l’aquaplaning.

Même lorsqu’il ne pleut plus, la chaussée reste mouillée, ce qui peut impacter l’adhérence et le freinage de votre véhicule. D’autant plus quand il y a de la boue sur la route laissée par les tracteurs en sortant des champs ou encore des feuilles des arbres en automne.

Comment conduire sans risque sous la pluie ?

  • Laissez une bonne distance entre votre véhicule et celui qui vous précède. Adaptez votre vitesse, car les distances de freinage s’allongent sur chaussée humide (deux fois plus que la distance de sécurité par temps sec).
  • Allumez vos feux de croisement et vos feux antibrouillard en cas de forte pluie réduisant la visibilité.
  • Activez la climatisation pour éviter la condensation à l’intérieur de l’habitacle.

Le brouillard modifie votre perception. Vous évaluez moins bien les distances et les obstacles sont masqués. Veillez à bien respecter les distances de sécurité avec le véhicule qui vous précède, même si vous avez envie de vous approcher pour ne pas vous perdre. Vous pourriez en effet susciter l’effet d’aspirateur.

Comment conduire sans risque quand il y a du brouillard ?

  • Réduisez votre vitesse et augmentez la distance de sécurité avec le véhicule qui vous précède.
  • Allumez vos feux de croisement, ainsi que le feu antibrouillard arrière en cas de très faible visibilité. N’oubliez pas d’éteindre vos feux dès que vous sortez des nappes de brouillard.
  • Attention au brouillard givrant ! Il s’agit d’un brouillard composé de gouttelettes d’eau surfondue (eau pure à l’état liquide malgré une température légèrement inférieure à 0°) qui gèlent au moindre contact. Les brouillards givrants peuvent entraîner des dépôts importants sur la chaussée et rendent les conditions de circulation extrêmement difficiles.

Les vents violents peuvent vous faire dévier de votre trajectoire, surtout si vous conduisez une voiture légère ou un véhicule qui offre une bonne prise au vent, comme un camion.

Attention également aux objets portés par le vent, aux arbres tombés et aux branches cassées !

Que faire en cas de vent fort ou de tempête ?

  • Réduisez votre vitesse, cela vous permettra de mieux contrôler votre véhicule.
  • Attention à la sortie de tunnels, aux ponts, ou après dépassement d’un poids lourd ou d’un car : les effets du vent peuvent être accentués dans ces zones.
  • Attention en sortie d’un virage : un obstacle (branche, objets divers, etc.) arraché par le vent pourrait se trouver sur la route.

Les températures élevées peuvent vous affecter psychologiquement et physiologiquement. Vous pouvez être plus irritable, perdre votre concentration et réagir plus lentement.

Risques et dangers

L’aquaplaning (ou aquaplanage)

Lorsque vous roulez vite et que la quantité d’eau sur la route ne peut plus être évacuée par vos pneus, ceux-ci perdent toute adhérence. Si vos pneus sont usés, l’aquaplaning intervient plus rapidement.

Attention : le brouillard aussi peut provoquer un aquaplaning visqueux lorsque les gouttelettes d’eau forment un film mince sur la surface de la route.

Pour éviter l’aquaplaning :

  • Réduisez votre vitesse, encore plus en cas de pluie violente.
  • Vérifiez régulièrement l’état de vos pneus et leur pression.
  • Méfiez-vous des cuvettes (grandes flaques) notamment en bas des descentes, car l’eau peut s’y accumuler.
  • Observez les traces laissées par les autres voitures : plus elles sont étroites, moins l’eau est évacuée de la chaussée.

En cas d’aquaplaning :

  • Restez calme : ne freinez pas brusquement et ne braquez pas pour vous écarter le plus rapidement possible de la flaque, car vous risqueriez de perdre le contrôle de votre véhicule.
  • Relâchez lentement l’accélérateur et laissez le frein moteur agir jusqu’à ce que vos pneus soient à nouveau en contact avec le sol.
  • Gardez le cap et regardez devant vous. Lors d’un dérapage, on a généralement le réflexe de fixer les obstacles potentiels (et donc de se diriger sur eux) au lieu de se concentrer sur la trajectoire à suivre.

L’effet d’aspirateur

Lorsque la visibilité est faible, en cas de brouillard par exemple, vous pouvez être tenté.e de vous approcher du véhicule qui vous précède pour éviter de vous perdre et continuer à distinguer ses feux. Ce comportement est dangereux, car celui-ci peut, en réaction, avoir tendance à accélérer de peur d’être heurté par l’arrière.

Associé à des distances de sécurité non respectées, ce phénomène peut provoquer des accidents graves.

Le soleil rasant

Certaines journées d’hiver, le soleil plus bas peut vous éblouir et vous empêcher de voir clairement à travers votre pare-brise.

Le lever et le coucher du soleil, l’heure qui les précède et celle qui leur succède, sont des moments critiques, car le soleil aveugle le plus lorsqu’il est bas à l’horizon.

Vous pouvez également être aveuglé.e par la lumière indirecte du soleil qui est réfléchie, par exemple, par un bâtiment en verre, des murs antibruit ou d’autres voitures. Votre visibilité sera encore plus affectée si la surface de la route est mouillée et réfléchit la lumière du soleil.

Attention à la saleté sur votre pare-brise ! Lorsqu’elle est éclairée par le soleil, elle peut vous empêcher de voir correctement la route.

Que dit la loi ?

D’après la loi, vous devez régler votre vitesse en fonction des conditions climatiques. Elle ne peut être ni une cause d’accident ni une gêne pour la circulation.

Par ailleurs, vous devez en toute circonstance pouvoir vous arrêter devant un obstacle prévisible.

Article 10.1 de l’Arrêté royal du 1/12/1975.

La loi stipule également que votre champ visuel doit être bien dégagé vers l’avant, tant à votre gauche qu’à votre droite. D’un point situé verticalement à 80 cm au-dessus du milieu de votre siège, vous devez pouvoir observer la route à une distance de 10 mètres et plus devant le véhicule.

Article 31 de l’Arrêté royal du 10/10/1974.

Amendes et autres sanctions

Si vous roulez à une vitesse inadaptée par rapport aux conditions climatiques, vous commettez une infraction du 2ème degré et vous risquez une amende de 116 €.

Si vos plaques d’immatriculation ne sont pas visibles, vous commettez une infraction du 2ème degré et vous risquez une amende de 116 €.

Si votre pare-brise, vos vitres latérales et votre lunette arrière ne sont pas totalement dégivrés, vous commettez une infraction du 2ème degré et vous risquez une amende de 116 €.

Si vos phares sont mal déneigés, vous commettez une infraction du 1er degré et vous risquez une amende de    58 €.

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