Ralentis, sinon…
Ralentis, sinon…
La vitesse joue un rôle dans 30 % des accidents mortels, soit près d’un accident sur 3. Même quand elle n’est pas la cause première d’un accident, elle représente un facteur aggravant, en augmentant la violence des impacts et la gravité des lésions chez les victimes.
Plusieurs études montrent que les comportements sont en partie influencés par la norme sociale : un conducteur qui roule généralement vite et qui pense que sa famille ou ses amis ne désapprouvent pas ce comportement n’aura pas tendance à le remettre en question et encore moins à le modifier.
L’AWSR a interrogé des conducteurs wallons à ce sujet et il apparaît que seuls la moitié d’entre eux pensent que leur entourage estime qu’il faut respecter les limitations de vitesse.
Par ailleurs, moins de la moitié (47%) des conducteurs qui avouent rouler plus vite que la moyenne disent ressentir une désapprobation de leur comportement de la part de leurs proches. Et c’est sans évoquer ceux qui roulent vite mais ne s’en rendent même pas compte… La nouvelle campagne de l’AWSR a pour objectif de modifier cette mauvaise perception.
De nombreuses campagnes ont déjà été menées et l’on constate encore malgré tout une trop grande banalisation de la vitesse excessive. Alors, comment sensibiliser le plus efficacement possible : par une approche choc, qui montre les conséquences réelles d’une vitesse excessive, ou par une approche plus positive, qui utilise l’humour ?
En savoir plus sur la vitesse et ses conséquences sur la sécurité routière dans la rubrique spécialement consacrée à ce sujet.